4. SOCIAL 4.2.1.4 Dialogue social GEODIS accorde une grande importance à la liberté d’association et au droit à la négociation collective. Ces principes sont d’ailleurs repris dans sa Charte Éthique. Le Groupe a structuré son dialogue social pour favoriser les échanges et la proximité avec les représentants du personnel au niveau national et européen. La structure du dialogue social varie selon les pays, les spécifi cités locales requérant une approche diversifi ée. Qu’il s’agisse d’information, de consultation ou de négociation, le dialogue social peut se dérouler au niveau national ou européen, ou encore à l’échelle de l’entreprise. Les décisions prises prennent en compte les perspectives et considérations des collaborateurs pour la France et l’Europe via notamment : ● un organe de représentation du personnel au niveau européen : le Comité Européen de Concertation ; ● la représentation du personnel en France avec la tenue des réunions CSE ; ● la présence d’organisations syndicales avec la négociation et signature d’accords collectifs ainsi que la présence d‘élus du personnel au Conseil de surveillance. Au niveau local, chaque Métier et chaque Région dispose de ses propres organes directionnels et décisionnaires quant à l’organisation de son dialogue social et ce, en cohérence avec les réglementations locales. Instauré depuis plus de 20 ans, le Comité Européen de Concertation (CEC) est un lieu d’échanges et d’information qui assure la représentation des 24 956 collaborateurs européens du Groupe. Cette instance permet d’une part de communiquer des informations aux représentants des collaborateurs sur la situation sociale, économique et fi nancière du Groupe et d’autre part, de recueillir leurs observations, propositions ou positions. Le comité se réunit deux fois par an. Il est composé de 26 représentants des collaborateurs. Les sujets de discussions en 2024 ont porté notamment sur la mise en place du nouveau SIRH (Système d’Information des Ressources Humaines), l’impact des élections américaines sur les acquisitions récentes, les pays en diffi culté en termes d’activité ainsi que sur les enjeux du devoir de vigilance. En France, la représentation des collaborateurs est assurée par : ● 1 094 collaborateurs impliqués au niveau des instances représentatives, soit 7 % de l’effectif total inscrit en CDI ; ● 112 collaborateurs désignés par une organisation syndicale en qualité de représentants, soit environ 0,7 % de l’effectif total inscrit en CDI. Les réunions d’instances portent sur des sujets variés : diversité, santé-sécurité, conditions de travail. Elles ont lieu en moyenne une fois par mois en France ainsi que dans certains pays européens. Les avis des représentants des collaborateurs sont pris en considération par la direction des Ressources humaines. Les Métiers Distribution & Express et European Road Network (qui représentent 73 % de l’effectif en France) ont signé des accords relatifs au dialogue social afi n d’organiser le bon déroulement de l’exercice du droit syndical et de faire des organisations syndicales de véritables partenaires et acteurs de ce dialogue social. En Europe (hors France), l’organisation du dialogue social diffère selon les pays. 11 des 17 pays en Europe sont dotés d’un comité d’entreprise composé de représentants des collaborateurs. Des conventions collectives portant sur différents sujets peuvent être négociées, s’appliquant à l’ensemble des collaborateurs ou à certaines catégories de collaborateurs. En Asie-Pacifi que et au Moyen-Orient, deux conventions collectives sont en vigueur au Vietnam et à Singapour, au sein de l’entité GEODIS Logistics Singapore. Ces conventions contiennent de nombreuses dispositions, notamment sur les conditions d’emploi, la durée du travail et les salaires. Aux Amériques, 91 représentants syndicaux sont présents dans certains sites du Groupe aux États-Unis, notamment à Memphis (Tennessee) et à Chicago (Illinois). En 2024, une convention collective a été signée à Memphis couvrant 93 collaborateurs dans trois sites de la région de Memphis, Tennessee. La convention traite notamment des conditions de travail, des salaires, des congés et de l’ancienneté. Au Brésil, une convention collective du travail est en vigueur uniquement pour certains postes, sur différents sujets, notamment la durée du travail et la participation des collaborateurs aux bénéfi ces. Enfi n, en Argentine, certaines conventions traitant notamment des augmentations annuelles des salaires ont été signées et uniquement pour certains postes, comme l’exige le gouvernement. Au Mexique : pas de convention collective active depuis mai 2023. Il n’y a pas à ce jour d’accord-cadre concernant les droits humains ni de dispositif d’évaluation. Résultats ● En France : 78 accords collectifs ont été négociés et signés en 2024 entre les représentants des collaborateurs et les entités du Groupe. Ces accords portent notamment sur les salaires, l’intéressement, la participation, le temps de travail et le télétravail. ● En Europe (hors France) : 34 accords collectifs ont été signés. 21 en Allemagne, neuf en Italie et quatre aux Pays-Bas. Ces accords traitent majoritairement des conditions d’emploi, du télétravail et du temps de travail. ● Pourcentage de collaborateurs couverts par une convention collective : 48 %. ● Au sein de l’Espace Économique Européen (EEE), seule la France représente plus de 10 % des effectifs du Groupe. 100 % des collaborateurs en France sont couverts par une convention collective. ● En dehors de l’EEE, seule la Région Amériques représente plus de 10 % des effectifs mondiaux du Groupe. Le pourcentage de collaborateurs au sein de cette Région couverts par une convention collective est de 3 %. 74 - RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DURABILITÉ 2024
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